Les pansements sont déclinés en de multiples versions pour soigner diverses plaies : adhésifs, compresses… Ils recouvrent et protègent les entailles de la peau causées par différentes lésions, en évitant une éventuelle infection et en favorisant la cicatrisation. Celle-ci évolue en trois phases :
- la détersion = l’action nettoyante sur la plaie
- le bourgeonnement = le développement de chair sur la plaie
- l’épidermisation = la reformation de la couche externe de la peau
Quel type de pansement faut-il privilégier selon la lésion cutanée ?
Les enfants en bas âge voire les bébés sont souvent victimes de petites égratignures, fréquemment occasionnées par des jeux actifs ou des chutes en plein air. Elles touchent seulement la couche supérieure de l’épiderme. Il suffit de laver la plaie à l’eau et au savon, d’utiliser un spray adéquat et d’appliquer un pansement pour isoler la peau des bactéries. Des pansements à l’effigie des héros de dessins animés plébiscités par les plus petits rendront cette contrariété plutôt amusante !
Pour une griffure de chat, la blessure peut aussi être traitée à la maison si elle est superficielle. Là encore, on nettoie avant d’appliquer une pommade antiseptique et de recouvrir la plaie. En cas de morsure de chien par contre, il convient de faire un rappel antitétanique chez son médecin. Il traitera cette plaie contuse avec un antiseptique puis un pansement sec.
Si vous vous blessez superficiellement en cuisine avec un couteau, nettoyez et désinfectez la plaie puis appliquez un pansement sec ordinaire, c’est-à-dire une fine compresse stérile adhésive, suffisante pour une plaie non inflammatoire.
Une brûlure superficielle peut aussi être soignée à la maison. En pareil cas, on recourt à un pansement hydro colloïde, humide, à base de carbométhylcellulose. Ces pansements résistent à l’eau et préservent des bactéries. Ils favorisent le bourgeonnement et l’épidermisation. Cependant, un pansement se change tous les jours ou au plus, tous les deux jours.
Pour les personnes diabétiques, toute cicatrisation se fait de façon plus lente. Les précautions sont les mêmes mais si une plaie dure une semaine, mieux vaut consulter son médecin.
Très pratiques, les pansements adaptés aux articulations et en particulier aux doigts sont plus longs, avec une adhésion parfaite. Souvent constitués d’un film à moitié perméable qui laisse passer l’air, ils sont souples et se découpent aux dimensions voulues. Toutefois, on doit les réserver à une plaie nette, sans inflammation, voire quasiment déjà cicatrisée.
Les adeptes des méthodes douces peuvent soigner leurs plaies sans produits agressifs. Certaines huiles essentielles ont des vertus antiseptiques et sont bien tolérées sur la peau. Des sprays biocides à base de tea tree ou d’eucalyptus citronné désinfectent sans piquer avant d’appliquer un pansement ordinaire sec ou une version plus spécifique, suivant la plaie.
